Des diabétiques encore mal informés sur les risques au volant.
Date du document:
13/11/2015
Cet article se réfère à l’enquête menée entre mai et juin derniers auprès de 1 000 automobilistes dont 236 conducteurs diabétiques, par l’Institut de sondage BVA et le laboratoire pharmaceutique MSD France pour l’Association Prévention Routière (APR).
« Parmi les principaux conseils délivrés aux diabétiques concernant leurs traitements, les patients retiennent principalement la non-consommation d’alcool (49 %), le fait d’avoir sur soi du sucre ou un aliment sucré (43 %), la non-prise de médicament le soir (28 %), la précaution de ne pas conduire à certains moments (24 %) ou de prendre le médicament deux heures avant de conduire (19 %). En pratique, 60 % des conducteurs diabétiques interrogés reconnaissent modifier leur conduite en prévoyant une collation dans leur véhicule (39 %), des pauses pour s’alimenter (29 %), en testant leur glycémie avant de partir (27 %) ou en évitant de conduire à certaines heures (17 %). »
« Ce sondage met enfin en lumière un certain décalage chez ces conducteurs : moins d’un diabétique sur deux juge son état de santé « bon ou très bon », 80 % se considèrent aptes à conduire mais 74 % ignorent l’obligation réglementaire de consulter un médecin agréé par la Préfecture pour vérifier leur aptitude à la conduite. »
In Le Quotidien du Médecin.13/11/2015. [Article en ligne]
Auteur(s):
David BILHAUT