Permis de conduire et chirurgie de la main

Date du document: 
22/02/2011
En chirurgie de la main, il est fréquent d’être questionné par le patient à propos de sa capacité à conduire après une intervention chirurgicale. Le chirurgien se retrouve souvent en difficulté car les réponses sont complexes et faire la part des choses entre réalité médicolégale et croyances erronées est difficile. Cet article permet d’offrir des réponses adaptées.

In revue Chirurgie de la Main. Vol. 30, n° 1, 02/2011, p. 11-15 . Doi : 10.1016/j.main.2011.01.009
Méthode
Cet article se fonde sur l’ensemble des textes de loi régissant l’obtention ou la régularisation du permis de conduire publiés au Code la route, au Journal officiel, au Code pénal.
Résultats
La loi fixe précisément la liste des incapacités physiques incompatibles avec la conduite ou nécessitant des adaptations. Le patient doit franchir de nombreuses étapes s’il veut passer ou régulariser son permis (démarches administratives auprès de la préfecture, trouver une autoécole spécialisée, visite médicale obligatoire, examen théorique et pratique). Concrètement il existe de nombreux aménagements adaptés aux véhicules. Leurs possibilités de financement existent mais sont souvent délicates à obtenir. L’attitude vis-à-vis des compagnies d’assurance n’est pas précisée par la loi mais doit rester loyale et prudente, le patient est néanmoins protégé par le Code des assurances.
Conclusion
Le chirurgien doit prévenir son patient des nouvelles contraintes que lui inflige son handicap, temporaire ou définitif, mais aussi lui présenter les solutions prévues par la loi. En conclusion, nous proposons une fiche d’information synthétique pour orienter les patients dans leur démarche de reconquête de leur autonomie après l’étape chirurgicale.

Auteur(s): 
D. Gonnelli et al.
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