Prédictibilité des performances de conduite réelle chez des patients narcoleptiques/hypersomniaques : TME versus simulation de conduite.
CHU Pellegrin Bordeaux, IFSTTAR, AP-HP Hôtel-Dieu. In Médecine du Sommeil. Vol. 14, n° 1,p.5. 03/2017.
Volume 14, n° 1, p.5. 03/2017.
CHU Pellegrin Bordeaux, IFSTTAR, AP-HP Hôtel-Dieu. In Médecine du Sommeil. Vol. 14, n° 1, p.5. 03/2017.
Méthodes:
Vingt-sept patients (13 souffrant de narcolepsie et 14 d’hypersomnie idiopathique) ont participé à une étude randomisée, croisée, en double aveugle et contrôlée par placebo ainsi que 27 contrôles appariés. Le nombre de franchissements inappropriés de lignes latérales (ILC) et la déviation standard de la position latérale du véhicule (SDLP) en situation de conduite réelle et simulée, ainsi que la latence moyenne d’endormissement au test de maintien de l’eveil (TME) ont été évalués.
Résultats:
Sous placebo, le nombre d’ILC en situation de conduite réelle corrèle significativement avec la latence moyenne au TME (r = −0,52, p < 0,001). La SDLP du véhicule corrèle significativement en conduite réelle et simulée (r = 0,46, p < 0,05). La latence moyenne au TME est significativement corrélée aux performances sur simulateur de conduite sous placebo (ILC r = −0,45, p < 0,05 ; SDLP r = −0,51, p < 0,01) et sous modafinil (ILC r = −0,61, p < 0,001 ; SDLP r = −0,56, p < 0,01).
Conclusion:
Chez les narcoleptiques/hypersomniaques non traités, le TME et le test de simulation de conduite prédisent les performances de conduite réelle. Chez les patients traités, le TME ne corrèle qu’avec les performances de conduite simulée.